Athies : chez Chlorodis, on se prépare à l’application de la loi Labbé 2 sur les produits phytosanitaires

À partir du 1er juillet, la réglementation va encore se durcir pour l’usage des produits phytosanitaires avec la loi Labbé 2, notamment au niveau des cimetières. Une entrée en application qu’on veut anticiper chez Chlorodis, spécialisée dans les espaces verts.

Les municipalités peuvent utiliser des produits de bio-contrôle ou opter pour la solution de l’hydro-mulching.

 

Il y a quelques années, un texte de loi dit loi Labbé, encadrait l’utilisation des produits phytosanitaires, notamment pour les collectivités. Avec l’interdiction d’utiliser des produits phytos pour l’entretien de la voirie, des parcs, sites administratifs, ou encore écoles. Et à partir du 1er juillet, c’est la loi Labbé 2 qui va entrer en vigueur. « Un durcissement sur les phytosanitaires », avance Jean-Philippe Ringot, directeur opérationnel de Chlorodis, filiale du groupe Advitam spécialisée dans les espaces verts pour les collectivités et professionnels basée à Athies . Avec cette loi, « on ne pourra plus utiliser des produits chimiques dans les cimetières », avance Romuald Ruffin, animateur commercial chez Chlorodis. Idem pour les terrains de sport, « sauf s’ils sont clôturés ».

hydro-mulching

Forcément, chez Chlorodis, on propose des solutions aux clients. « Avec cette loi, on doit s’adapter, se réinventer ». Par exemple en proposant aux communes la technique de l’hydro-mulching pour l’entretien des cimetières. « C’est une solution à base de cellulose naturelle, avec un mélange de semences qu’on applique sur certaines parties d’un cimetière. C’est un concept avec lequel il n’y a pas de mauvaises herbes, qui donne de l’engazonnement avec une pousse très lente et qui ne demande que deux ou trois tontes par an ».

 

Une autre solution consiste en l’utilisation de produits dits de « bio-contrôle ». « Ce sont des produits avec des phytos naturels, des essences naturelles issues de plantes ». Des produits « qui doivent être mis très tôt, sinon ça ne fonctionne pas.
C’est à nous d’indiquer les bonnes préconisations, on a une responsabilité par rapport à nos clients ». Quelle que soit la solution, « les budgets vont être impactés », note Jean-Philippe Ringot. Pour l’hydro-mulching, il faut compter entre 2 et 2,50 euros le mètre carré. Quant aux produits de bio-contrôle, « ça nécessite davantage de passages ». Pour le désherbage mécanique, à la main, « ça a aussi un coût, ça prend du temps, il faut de la main-d’oeuvre ». Chez Chlorodis, on a donc informé les clients, sur la nouvelle mouture de la loi. « Les mentalités doivent évoluer, on a une carte à jouer avec cette évolution ».

Voir l’article paru dans la Voix du Nord du 15 mai 2022.